Ne me pliez pas, ne me brochez pas et ne me mutilez pas

Une histoire culturelle de la carte de poinçon par Steven Lubar

Voici un extrait :
Avec ironie, les étudiants de Berkeley ont commencé à utiliser des cartes perforées comme un symbole les représentant. (Après tout, c’était, à leurs yeux, la façon dont l’Université les voyait.)

C’était une tentative de réclamer l’autorité investie dans la carte perforée. Après tout, les cartes perforées étaient la partie visible du système bureaucratique qui détenait le pouvoir à l’université. Les gens méritaient au moins les mêmes droits que les cartes perforées. Un étudiant à Berkeley a épinglé un écriteau sur sa poitrine: «Je suis un étudiant UC. S’il vous plaît, ne me pliez pas, ne me brochez pas et ne me mutilez pas» ( Lettre de Berkeley « 12, Draper 225)

Un éditorial accueillant les nouveaux étudiants à l’université en 1964 suggérait qu’il y avait une petite chance de survivre à l’inscription sans être « Déchiré, mutilé ou broché par une machine IBM »

Au moins une étudiante ressentie qu’elle avait échouée, s’est plainte auprès du bureau d’enregistrement, « je me suis ressenti comme un petit nombre estampillé sur une carte d’ordinateur »

Un « receipt bot »

Le « Receipt Bot » est un un petit robot sur trépied qui imprime des photos en Art-ASCII sur du papier de réception.

Chaque robot est livré avec des yeux de couleur différente – rouge, bleu ou vert. Vous approchez le robot, appuyez sur le gros bouton, alors ses yeux se mettent à clignoter comme un aliéné et ensuite il imprime votre visage ASCII-fié sur un reçu.

Il est alimenté par un Raspberry Pi exécutant openFrameworks et Python. Il utilise l’appareil photo Pi pour prendre les photos. Les photos d’art ASCII ne sont pas exactement en haute définition, le plus gros défi était de savoir à quel point il était difficile de se voir sur le reçu.

Pour compenser, l’arrière-plan a été supprimé de la photo finale, comme un écran vert dynamique.

Pour plus de renseignements, voir cette page.